En 1924, André Breton écrit dans son Manifeste du Surréalisme : « C’est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L’existence est ailleurs. »
La Galerie Dina Vierny a décidé de réunir sous cette phrase énigmatique un corpus d’œuvres réalisées par des artistes qui célèbrent le passage du temps, la profondeur du sentiment humain ou encore les résonances de l’existentialisme. Par des procédés divers, ils font jaillir un sens nouveau, celui de la pensée pure, et nous éclairent d’ « une lumière particulière, lumière de l’image », faisant la part belle au déroulement de l’être et à la poésie de l’indicible, tout en explorant dans la brume les mystères de la condition humaine.

Les artistes rassemblés pour cet accrochage d’été aux rapprochements inattendus sont Erik Bulatov, Robert Couturier, Salvador Dalí, Michel Haas, Julien Heintz, Ilya Kabakov, On Kawara, Ra’anan Levy, Zoran Mušič, Judit Reigl et Vladimir Yankilevsky.

Judit Reigl, Écriture en masse – Transformation III, 1961, Huile sur toile, 83 x 104 cm – © Artcurial