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René Rimbert

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(Paris, 1896 – Paris, 1991)

Né à Paris, Rimbert s’initie très tôt à la peinture et à la musique. En 1908, il entre dans l’administration des PTT (Postes, Télégraphes et Téléphones), où il reste jusqu’en 1955. Il commence à peindre à la fin de la première guerre mondiale, encouragé par Marcel Gromaire et Max Jacob qui organise ses premières expositions, avant qu’il ne rencontre Wilhelm Uhde. Il est également encouragé par Picasso qui admire son travail et lui fait découvrir le Douanier Rousseau.

Classé parmi les « Primitifs modernes » par Wilhelm Uhde, il participe à toutes les grandes expositions d’art naïf, et notamment à la fameuse exposition des « Maîtres populaires de la réalité » en 1937. Il est l’auteur d’une peinture du silence. Max Jacob dira d’ailleurs de son travail : « Dans les paysages de Rimbert, il y a quelque chose du calme de la nature ; on dirait qu’il a juré de rivaliser avec le silence de la matière ». Son œuvre se place incontestablement du côté des maîtres de la lumière et notamment des peintres hollandais du XVIIème siècle qu’il admire. Il a su imprimer dans ses paysages urbains, saisis à l’instant crépusculaire, un climat mélancolique qui donne à ses œuvres un caractère de mystère et d’émotion, marqué par de nombreux symboles.

« Rimbert a un sourire qui exprime la bonté. Peintre des murs clos, des portes fermées, ses architectures entourent un lieu de prédilection qu’il faut à tout prix préserver. Et sa peinture évocatrice, qu’il obtient par petites touches précises, symbolise la quiétude, le repos intérieur et le rêve. On voudrait pénétrer dans ses maisons que l’on imagine ordonnées dans l’esprit Vermeer, ouvrir les portes et les fenêtres pour en connaître le secret. Dévérouiller le rêve. » Dina Vierny

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Copyright Galerie Dina Vierny 2017