Jean Eve
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(Douai, 1900 – Louveciennes, 1968)
Jean Ève naît dans une famille d’ouvriers. Reçu à l’École coloniale du Havre en 1918, il s’engage dans les spahis et dessine alors des aquarelles lors de ses voyages. De retour à Douai, il s’engage dans les chemins de fer puis dans un atelier de fonderie. Délaissant quelque peu la peinture, c’est alors qu’il a la révélation au Petit Palais lors de l’exposition Gustave Courbet. Mais ayant une famille à charge, il ne lui est permis de peindre que le dimanche.
En 1929, Jean Ève rencontre Moïse Kisling qui le rapproche de la rédaction de L’Art Vivant qui décide de lui organiser un comité de soutien pour qu’il ne se consacre qu’à la peinture, ce qui lui permet de vite exposer au Salon des Indépendants. Il participe ensuite, à l’invitation de Henri Bing et Maximilien Gauthier, à l’exposition « Les Maîtres Populaires de la Réalité » en 1936. C’est le début de la renommée pour Jean Eve.
Il expose ensuite à New-York et en Suisse et reçoit les grades de chevalier de la Légion d’honneur et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.
La peinture de Jean Ève se caractérise par sa sincérité et sa simplicité. Comme le disait Maximilien Gauthier, « il peignait ce qu’il voyait, simplement, de tout son cœur ».
« Mon véritable atelier, c’est la nature » Jean Ève
Nature-morte aux huîtres, 1941
Huile sur toile
54 x 61 cm
Sèvres, l’allée des marronniers (Seine et Oise), 1946
Huile sur toile
55 x 46 cm