Camille Bombois
|||||||||||
(Venarey-Les Laumes, 1883 – Paris, 1970)
Fils d’un batelier, Camille Bombois traverse différentes professions telles que valet de ferme, lutteur de cirque ou bobinier, avant de se consacrer pleinement à la peinture.
Il s’installe en 1907 à Paris et décide, à son retour de la guerre de 1914 – 1918, d’exposer ses œuvres sur les trottoirs de Montmartre. Il est alors repéré par un journaliste, Noël Bureau, et ses œuvres se voient publiées dans la revue Rythme & Synthèse. Il est ensuite découvert par Wilhelm Uhde, collectionneur allemand et marchand d’art, qui lui achète une grande partie de sa production.
Bombois expose ensuite en 1928 à la Galerie des Quatre-Chemins aux côtés de Bauchant, Jean Eve, Rimbert, Henri Rousseau, Séraphine Louis, et Louis Vivin, et participe en 1932 à l’exposition « Les Primitifs Modernes ».
Ayant acquis une certaine renommée, il est invité en 1937 à participer à l’exposition des Maîtres populaires de la réalité. Sa réputation devient mondiale après la guerre et de nombreux acquièrent ses œuvres comme le MoMA.
Peintre naïf, Camille Bombois peint la vie. Véritable modeleur de l’espace par l’abondance des formes et des volumes, il pratique son art avec dynamisme. Les thèmes abordés que l’on retrouve dans ses tableaux sont principalement sa femme mais aussi le paysage, la nature morte et le monde du cirque. Camille Bombois peint ses souvenirs avec force et rigueur dans le souci de la reproduction de sa propre réalité.
« Camille Bombois est uni à la vie par une vigoureuse virilité et une véhémente sensualité »,
Wilhelm Uhde
Au cirque forain, 1928
Huile sur toile
73.6 x 57.8 cm
Jeux d'enfants sous la voûte, circa 1935
Huile sur toile
65 x 54 cm
Les lavandières du village, circa 1930
Huile sur toile
49 x 64.8 cm